Le cancer colorectal ou le cancer du gros intestin est classé, en terme de fréquence, le 2ème cancer chez la femme (après le cancer du sein) et le 3ème cancer chez l’homme (après les cancers de la prostate et du poumon).
Bien que le cancer colorectal soit exceptionnel avant 40 ans, sa fréquence augmente nettement avec la cinquantaine.
Cependant au cours de ces dix dernières années l’apparition du cancer du côlon chez les moins de 50 ans a progressé et plus particulièrement dans certains pays à niveau de revenu élevé parmi lesquels on peut citer : le Danemark avec 3,1% en plus par an, la Nouvelle Zélande avec 2,9% en plus, l’Australie avec 2,9% en plus et le Royaume-Uni avec 1,8% en plus.
Les plus jeunes notamment entre 20 et 29 ans présentent en général un risque plus élevé de développer un cancer du rectum. L’obésité ou une mauvaise alimentation peuvent être un des facteurs du développement croissant du cancer auprès des jeunes.
Le cancer colorectal a souvent tendance à se développer discrètement, sans émettre certains symptômes en particulier et peut donc se développer de façon insidieuse sans qu’on puisse le remarquer.
Toutefois certains signes peuvent indiquer la présence d’un cancer, il est donc important de consulter un médecin afin d’effectuer le diagnostic et une prise en charge précoce.
En Belgique, le cancer colorectal est la cause de plus de 3000 décès chaque année. Presque 10 décès par jour! Pourtant, ce cancer peut être guéri s’il est dépisté et traité au début de son évolution c’est-à-dire avant l’apparition de symptômes. Si le cancer colorectal est décelé précocement, les chances de survie à 5 ans sont de 90 % !
Grâce au dépistage, il est possible de détecter le cancer du colon très tôt.