Psychologie

Soulagement des plaintes aiguës ou chroniques des syndromes ou maladies du tube digestif


Les consultations de psychologie à la DDG

Basées sur une approche de "thérapie brève systémo-stratégiques", Les consultations de psychologie à la DDG visent à la résolution des problèmes fonctionnels du tube digestif, fondés sur une base théorique et une pratique en évolution constante.

Le thérapeute ne part pas à la recherche des causes d'un certain type de trouble gastro-intestinal, mais se concentre sur le "ici et maintenant" avec l'objectif clairement défini d'améliorer la qualité de vie du patient. il s'agit de corriger ou améliorer les habitudes de vie du patient, et de chercher d'éliminer toutes les attitudes quotidiennes qui, sans le vouloir, entretiennent le trouble ou, mieux, l'alimentent.

Méthodologie

Il s'agit d'une thérapie brève, avec un nombre restreint de séances, qui agit à deux niveaux:

  1. Elle provoque un changement dans la manière avec laquelle le patient perçoit ( et construit en partie) son trouble dysfonctionnel.
  2. Elle élimine (ou améliore) les comportements dysfonctionnels à la base des symptômes fonctionnels pour lequel la personne a cherché de l'aide.

De cette façon, il est possible d'obtenir une amélioration radicale et durable et pas superficielle ou symptomatique.

Le but ultime de l'intervention devient le déplacement du point d'observation du patient, a partir de son positionnement dysfonctionnel vers une prospective plus souple et fonctionnelle, avec par conséquent plus de de possibilités de choix.

Progressivement la personne acquiert la capacité de faire face à son problème sans rigidité, développant un répertoire plus large de stratégies permettant de le résoudre. Pour atteindre cet objectif de la façon la plus efficace et la plus rapide possible, l'intervention de la psychologue est de type actif et prescriptif, et doit produire des résultats déjà dès les premières séances.

Pour ce motif la stratégie de l'intervention est focalisée depuis le début sur la rupture du cercle vicieux qui s'est créé entre les essais de solution de la problématique et la persistance de celle-ci, en portant plus attention au présent qu'au passé, en se focalisant plus sur ce qui permet la persistance du problème plutôt que sur les raisons de l'existence de celui-ci, s'attachant donc plus aux solutions qu'aux causes.

Fréquence des séances psychologiques

En général, les rencontrent se tiennent à une fréquence de 1 toutes les 1 ou 2 semaines en fonction du type de problème présenté et des exigences de la personne elle même.

Lorsque le "déblocage" du problème est réalisé, ce qui en général survient au cours des 10 premières séances, la deuxième phase commence, phase de "consolidation", ce qui constitue une étape importante puisqu'elle permet de rendre les changements stables dans le temps, en évitant ainsi les rechutes.

Au cours de cette phase, les rencontres se tiennent à une fréquence de 1 séance toutes les 3-4 semaines, avec pour objectif de permettre à la personne de renforcer quotidiennement son autonomie propre et les résultats que cette personne a pu obtenir.

Comme il s'agit d'une approche brève, le résultat visé est seulement de rétablir l' autonomie complète de la personne lui permettant qu'elle se réapproprie des moyens d'adaptation aux difficultés rencontrées , moyens qui avaient disparu à cause du problème fonctionnel lui-même.

La thérapie si conclut par 3 contrôles (follow-up) tenus à distance de 3 mois, 6 mois et 1 an, ceci pour vérifier le maintien des résultats au long cours.

Durée d'une thérapie en psychologie

Un parcours de thérapie ne dépasse pas les 20 séances et si cela devait se produire, le thérapeute stratégico-systémique interrompt le traitement et dirige la personne vers un collègue de la même orientation ou d'une orientation diverse.

Dans la majorité des cas, le "déblocage" du problème survient au cours des 10 premières séances et la thérapie est constituée des phases suivantes:

  • Définir les caractéristiques spécifiques du problème, et identifier les "solutions essayées" dysfonctionnelles qui le font perdurer. Provoquer un "déblocage" du problème.
  • Assurer une consolidation afin que la nouvelle perception des difficultés dure dans le temps. Rendre ainsi à la personne son autonomie